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Echec Critique

Echec Critique
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24 mars 2009

You don't want to fuck with me 'cause I will fucking kill you.

5 mois sans message, c'est pas mal. Faut dire que visiblement personne n'a lu le moindre de mes articles, alors forcément, même pour un type aussi narcissique que moi ça devient vite chiant de ne s'adresser qu'à lui même. Quoique non attendez . . . oh hum, que tu es beau et brillant, tu sais je me masturbe souvent en relisant tes messages ? Tu fais quoi demain soir ? Ca te dirait qu'on se loue un dvd et qu'on regarde que le début avant de fusionner nos corps ? Flmblbmblbmb. Voila ça y est, j'en ai bien marre maintenant.

J'ai donc décidé de prendre les choses en main. A partir de maintenant, je vais arrêter d'attendre que Google me ramène des visiteurs égarés par la magie des mots clés et faire au moins un peu de pub. Comprenez que je vais polluer les blogs/forums que je fréquente avec des messages sans intérêt dont l'unique but sera d'y accoler l'adresse de cette antre en signature. Je vais bien trouver quelques originaux prêt à s'intéresser à ce que je bave, ou au moins y accorder un petit regard . . . s'il vous plait quoi . . . aimez moi un peu merde.

Evidemment cela implique que je ressorte la plume jusque là bien rangée dans mon cul pour vous abreuver de mots débiles mis les uns sur les autres et reliés par un enduit improbable et visqueux. J'ai pas encore vraiment réfléchi à la suite mais j'imagine que je vais rapidement faire un mea culpa sur Fallout 3, qui malgré tout ce que j'ai pu dire auparavant est bel et bien nul à chier des brocolis violets (spécialité de Prypiat, Ukraine).

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6 octobre 2008

La Scientologie ça craint (de toutes façons, j'ai toujours été nul en sciences)

On a tous forcément entendu parler de l'Eglise de Scientologie, une organisation fondée par un auteur de SF raté qui profite de la misère affective des gens pour s'enrichir sur leur dos.

Petit résumé de l'histoire : L. Ron Hubbard un auteur américain des fifties, qui vivote difficilement de publications dans des petits magasines qu'on appelle "pulp" au pays du hamburger, décide que ça ne lui suffit plus et cherche un moyen de se faire plein de fric. La solution (brillante il faut l'admettre) qui vient à lui est celle de créer une secte qui promet aux gens de les libérer de tous leurs soucis et de leur faire voir la vie en rose pour quelques (centaine de) milliers de dollars (mais ça on le sait qu'après). Il écrit donc la Dianétique, sorte de "bible" dans laquelle il explique en gros que les êtres humains sont dès leur naissance envahis par les esprits d'extra-terrestres morts il y a bien longtemps qui les parasitent complètement.

Le monsieur en profite pour se poser en sauveur de l'humanité en affirmant avoir développé un moyen de se débarrasser de toutes ces saloperies et met en place une organisation, religion auto-proclamée, qui offre l'opportunité de se voir administrer cette "thérapie". Bien évidemment, tout cela coute cher et lorsque l'on arrive au bout du programme, on se rend compte en fait qu'il ne s'agissait que d'une étape vers l'illumination, et que la prochaine va nous ponctionner encore un peu plus le portefeuille. Finalement les membres se retrouvent prisonniers d'une quête de la révélation vaine et sans fin qui finit par les bouffer complètement sans leur apporter la moindre solution à leurs problèmes.

Leur manière d'attirer le pigeon est basique mais efficace, le piège à con par excellence : sans vous expliquer quoique ce soit il vous font passer un test de personnalité qui vous apprend systématiquement que vous avez des problèmes et que seule la Dianétique et la Scientologie peuvent vous aider. Il faut bien reconnaître qu'ils sont très forts quand il s'agit de trouver la corde sensible des gens et de tirer dessus de toutes ses forces, comme tous les charlatans du monde d'ailleurs. C'est comme cela qu'ils se retrouvent avec des millions de fidèles dans le monde entier, y compris un grand nombre de stars qui leurs servent de porte-étendards. Ils en profitent aussi pour bouffer à tous les râteliers en instrumentant les droits de l'homme, la lutte anti-drogue ou encore l'aide humanitaire dans un but de prosélytisme gerbant voire même pour tenter d'infiltrer les organismes gouvernementaux.

Et ça va encore plus loin, parce que s'ils se contentaient d'offrir une solution absolument inefficace aux problèmes des gens ça pourrait passer, mais en plus ils sont du genre à renier ouvertement plusieurs formes de médecine modernes, notamment la psychothérapie, au profit de la leur. Ceci peut devenir très grave quand des personnes qui auraient besoin de vrais soins restent entre les doigts crochus des pseudo-médecins de l'organisation : une de leur membre, Lisa Mc Pherson, en est même morte, mais ça, ils ne s'en vantent pas.

Heureusement la France restait jusqu'a récemment plus ou moins un bastion anti-scientologie (au moins une raison d'être fier) en comparaison des Etats-Unis ou de certains de nos voisins européens. Sarkozy nous a fait flippé en accueillant leur marionnette Tom Cruise comme le pape, mais il semblerait que ça ait pas eu beaucoup d'effet et cette gangrène n'a heureusement pas obtenu le statut de religion qu'elle réclame à tort et à travers. Ils sont même sur le point de passer au tribunal pour une affaire d'escroquerie. Ajoutons pour finir que tous ses détracteurs subissent des pressions et de la diffamation, officialisée dans leur système en tant que "propagande noire". Quel beau tableau.

Je pense pas vraiment susciter le débat étant donné que la plupart des gens sensés seront d'accord pour dire qu'il faudrait les foutre dehors à grands coups de pieds dans le derrière (cela dit si vous voulez dire ce que vous en pensez libre à vous), mais en fait je me demandais si l'un d'entre vous avait des anecdotes à ce sujet, à propos de tentatives de prosélytisme dont vous ou vos proche auraient été victimes, ou si vous connaissez quelqu'un qui s'est fait prendre au piège. Ca m'intéresse grave.

J'en profite aussi pour faire un test, parce que sur tous les forums que j'ai consulté contenant de virulentes mises en garde contre la scientologie, il y avait toujours quelques personnes qui venaient subitement s'inscrire pour poster un témoignage glorifiant les valeurs et les dogmes de la secte. Voyons si ce sera pareil ici.

J'ai constaté que plus on était violent, mieux ça marchait alors :

La Scientologie c'est un piège à con mis en place par de terribles escrocs pour exploiter le mal-être et l'argent de pauvres naifs sans leur apporter la moindre aide concrète. Il s'agit d'une dangereuse secte qui devrait être dissoute et interdite de séjour dans notre pays et sur notre planète. D'ailleurs, ils ne valent pas mieux que les pires groupes terroristes et sont des suppôts de SATAN.

Viendez vous battre =)

28 septembre 2008

Le moyen-age, c'était quand même plus que moyen.

Je viens de découvrir un jeu de taré. Mount&Blade que ça s'appelle. Bon ça fait plusieurs années qu'il est en développement et que de nombreuses versions beta circulent sur le net donc vous en avez peut être déjà entendu parler, mais faut savoir qu'il vient juste de passer en version 1.0 définitive (Tout ça pour dire que je viens juste de débarquer en le découvrant presque 6 ans après).

Et c'est une sacré claque. Putaingue.

Pour présenter un peu le bousin, il s'agit d'une sorte de RPG/STR qui se déroule dans un monde imaginaire mais très proche de l'Europe du bas moyen-age (ni magie ni balrog). Vous commencez par créer un personnage à la manière d'un RPG classique : quelques réponses à des questions pour poser son BG, une feuille de stats à remplir et une gueule à personnaliser. Jusque là, rien de bien original. Vous voila ensuite projeté dans un monde représenté par une map à l'image de l'atlas des FF génération playstation : moche mais complètement libre.

atlas

Au départ, vous êtes tout seul sur votre petit cheval à vous balader en tentant d'éviter les hordes de brigands/déserteurs/pirates qui vous courent après pour vous détrousser/faire la peau. Si vous vous faites rattraper, vous avez deux solutions : combattre ou payer pour qu'ils vous laissent tranquille (sachant que certains ne vous laissent pas le choix). En cas de combats, vous vous retrouvez projeté sur une carte de bataille (en 3D temps réel bien jolie cette fois) générée aléatoirement (mais qui respecte les conditions de l'endroit ou vous vous trouvez : nuit/jour, neige/beau temps, montagne/plaine etc) sur laquelle vous allez devoir en découdre avec vos ennemis, sachant qu'il est possible de combattre à cheval (d'ailleurs c'est la première fois que ce type de combat est aussi bien foutu). Un peu difficile à prendre en main au début, mais rapidement très jouissif.

combats

Si vous perdez, vous êtes fait prisonniers pendant quelques jours avant de parvenir à vous évader non sans perdre pas mal d'argent et d'équipement, mais si vous remportez le combat, vous récupérez le matos de vos ennemis, libérez leurs prisonniers le cas échéant (avec la possibilité de les enrôler), et capturez ceux qui ont juste été blessé (avec la possibilité de les enrôler plus tard aussi). Enrôler ? Mais comment ça "enrôler" me direz vous ? Et bien c'est là que réside un des principaux intérêts du jeu : vous vous rendez vite compte qu'il est impossible de survivre seul dans cette campagne hostile et qu'il faut recruter des gens pour vous accompagner. Vous pouvez donc recruter un grand nombre de soldats de plusieurs manières différentes : en libérant des prisonniers, en faisant des prisonniers et en les "convertissant", en achetant des mercenaires ou encore en demandant des volontaires dans les villes que vous traversez. Le nombre de personnes qui peuvent vous accompagner augmente en fonction de votre charisme et de votre compétence de leadership, sachant qu'au début vous serez limité à une trentaine de compagnons, mais que par la suite il est facile d'atteindre plusieurs centaines. Vos compagnons augmentent de niveau au fil des combats et de simples villageois peuvent devenir de puissants chevaliers tout de maille vêtus. Sauf quand ils meurent comme des cons, mais ils sont facilement remplaçables. Certains PNJ uniques avec autre chose qu'un charisme de noix de coco éventrée sont aussi recrutables, chacun avec des compétences particulières. A partir de là, les engagements deviennent épiques. Vous vous retrouvez sur la carte de combat avec tous vos compagnons auxquels vous pouvez donner des ordres basiques, tout en combattant à leurs côtés. Et c'est du putain de Braveheart. Le jeu originel limite les combats à du 20vs20 (les autres arrivant en renfort après chaque mort), mais un simple utilitaire absolument indispensable (personne ne joue sans, je veux dire, faudrait être con, ou avoir un mac), permet d'augmenter la limite jusqu'a 200, 400 ou même 1000 soldats (mais au delà de 400 ça rame et crashe parfois, à moins de posséder une machine de guerre). Les combats sont vraiment très réussis et on se surprend à jubiler lorsque l'ont est parvenu à embrocher un archer à pleine vitesse du haut de son dada.

attack

Pour commencer, vous vous contentez de gagner expérience et réputation en chassant les bandits/pirates/déserteurs que vous croisez, en escortant des caravanes ou en remplissant des missions pour les villageois/lords du coin. On peut convoyer des messages, trouver des têtes de bétails pour des villageois pauvres (le plus souvent en pillant le village voisin qui est encore plus pauvre), lever les impôts pour un seigneur, traquer un criminel particulier, faire du commerce, piller qui on veut quand on le veut, défendre une zone en particuler, venir en aide à des voyageurs (ou les massacrer sauvagement), patrouiller etc etc. Mais petit à petit vous commencez à vous faire une réputation, et à partir de là il est possible de s'incruster dans les affaires politiques de l'univers. On s'aperçoit assez vite que le monde est divisé en 5 royaumes qui s'entredéchirent pour l'honneur, la richesse, les putes, les résultats du foot ou éventuellement des terres. Chaque royaume a un roi (O RLY?) et des lords au service desquels vous pouvez rentrer, en faisant des missions en freelance ou carrément en vous offrant comme vassal. A partir de ce moment votre suzerain pourra vous appeler fréquemment pour venir l'aider dans une campagne contre tel ou tel ennemi en défendant un village, détruisant une armée ou capturant un château. A force de persévérance, vous gagnerez le respect des nobles et pourrez être élu Marshall (commandant des armées) du royaume et ainsi décider de ses actions, voire vous voir attribuer un ou plusieurs fiefs qui vous rapporteront des pépettes. Les possibilités sont quasi infinies, par exemple, pour chaque royaume il y a un prétendant illégitime (des bâtards quoi) que vous pourrez soutenir jusqu'à le mettre sur le trône (apparemment dans ce cas là, il devient votre pantin et c'est vous qui contrôlez de facto le royaume, mais j'en suis encore loin).

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Il est aussi possible de jouer le gros enculé en pillant caravanes et villages ou en attaquant les armées régulières et même de détruire un royaume à nous tout seul, mais c'est pas gagné. Ah et y a des tournois aussi, qui permettent de gagner de l'argent et de la renommée, et qui sont plutôt bien foutus. J'ai pas encore été au plus profond des possibilités politiques, mais même si c'est pas parfait, ça a l'air carrément énorme. Franchement on s'y croirait. Et encore, cerise sur le gâteau, je n'ai pas parlé des très nombreux mods qui d'après les joueurs renouvellent complètement l'intérêt du jeu en transposant le concept dans des époques réelles (guerre de cent ans/du Péloponnèse, colonisation de l'Amérique . . .) ou dans des univers imaginaires (warhammer, le sda, même si ça c'est moins mon truc). Il existe aussi des mods qui refondent totalement le jeu d'un point de vue graphique, parce qu'il faut l'avouer, il n'est plutôt baveux à l'origine.

Et, noisette de chantilly sur la cerise sur le gâteau, le jeu est disponible en téléchargement légal et gratuit sur le site. On peut s'y essayer FOR FREE jusqu'au niveau 7/pendant 30 jours in game en recommençant autant de fois qu'on le désire. Mais si on veut goûter à toutes ses possibilités et aller plus loin, il est conseillé d'acheter une licence directement sur le net, qui revient en gros à 25 €. Jouez y et vous me remercierez :D Pour ceux qui auraient déjà testé une version beta, sachez que le jeu a depuis été amélioré, optimisé et enrichi.

Le site officiel

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26 septembre 2008

Fallout Troll.. euuh, Trois.

Histoire de lancer la machine infernale d'un blog à tendance trollesque revendiquée, quoi de mieux qu'un article sur l'un des sujets qui déchaine le plus les catapultes à caca : Fallout 3. Vous allez dire "ah ben mon con tu te mouilles pas hein" et vous auriez eu raison si j'avais suivi la tendance générale en mollardant de tout mon coffre sur un jeu qui en a tellement pris dans la gueule alors qu'il n'est même pas encore sorti, qu'à la place des développeurs j'aurais vu plus d'espoir à réinvestir mes sous dans une franchise de kebabs au porc.

troll

Tiens, faisons comme si j'étais quelqu'un de super influençable et que la lecture des millions de pages de forum consacrés à la destruction méthodique du bestiau avait fini par m'avoir à l'usure. Hmm, je pense que pour commencer, j'aurais passé une bonne trentaine de lignes à vanter les mérites des premiers opus en long et en large. Logique, toute descente en flèche, même (surtout) mauvaise et injustifiée, a plus d'impact lorsque les volets précédents ont acquis dans l'imaginaire un statut presque divin. Ensuite, j'aurais lancé une violente diatribe contre Bethesda et ses derniers jeux, notamment Oblivion, critiquant par exemple le manque de profondeur du monde, le balai dans le cul des personnages et la répétitivité des quêtes. Pour finir, je me serais attaché à extrapoler les maigres informations que donnent les vidéos disponibles pour me répandre dans une longue litanie de caca prout gears of war moche gris oblivion with guns vide con sacrilège moteur pourri non-intelligence artificielle pipi usine à fric. Voila, je pense avoir résumé en quelques lignes plusieurs mois de débats intenses et comme vous pouvez le voir, productifs.

Mais comme ce blog est réputé dans plusieurs galaxies pour son côté SUBVERSIF, et que, vous l'aurez compris, il est à l'heure actuelle beaucoup plus SUBVERSIF de défendre Fallout 3 que de le pourrir, ben je sais pas comment finir cette phrase mais vous voyez ce que je veux dire quoi, merde.

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POURQUOI VAIS-JE JOUER A FALLOUT 3, ET PROBABLEMENT AIMER CA ?

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C'est tout con, en fait. Loin de moi l'idée de nier en bloc toutes les critiques déjà exposées, y a des limites à la mauvaise foi, même ici. J'irai même super loin en disant que certaines sont constructives (si si). Ce qui me fait vraiment me sentir ramoné de l'intérieur, c'est que le jeu fonctionne avec le moteur d'Oblivion a peine adapté. Franchement, vu tout le blé que Bethesda est assuré de se faire avec cette poule aux jeux d'or, ça me donne envie de leur pisser dans les yeux de voir qu'ils ont même pas été capable de nous pondre un moteur plus adapté au style FPS. Parce que là franchement ça risque d'être aussi nerveux qu'une momie sous prozac. En vrac on peut aussi émettre des doutes sur le côté vadrouille à l'aveuglette dans le wasteland effacé par la présence d'un indicateur de quête, toussoter face aux armes bling bling comme le lance roquette miniature ou le lance teddy bear, se racler la gorge en écoutant la bande originale et carrément cracher ses poumons en voyant la campagne de promotion de Bethesda à base de fan service dégoulinant et de vidéos honteusement sanglantes.

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Nous avons là le genre d'écueils que l'on peut retrouver pour n'importe quel jeu. Ils ne sont pas si dramatiques. Le problème, c'est que Fallout 3 n'est pas n'importe quel jeu et qu'il doit en plus se farcir des critiques qui lui viennent d'un autre age. Essayons de voir au délà de tout ça pendant quelques secondes. Les deux premiers Fallout sont des jeux grandioses qui nous ont fait vivre une expérience vidéo-ludique inimitable. Mais ça remonte à tant d'années. Avant l'annonce à grand fracas du rachat de la licence par Bethesda qui s'attendait vraiment à voir venir une suite ? L'équipe à l'origine du concept de base est éclatée de partout et Interplay nage dans la boue depuis des années. Il y a bien eu cette histoire de démo Van Buren, mais à l'image des trous noirs du LHC, elle n'a jamais eu suffisamment de cohérence pour persister. L'espoir est mort avec l'échec Brotherhood Of Steel (du véritable caca pour le coup, et périmé en plus, putain comment ça pu le caca périmé), may he rest in peace. La série Fallout originelle est terminée, et elle repose glorieusement au firmament du Hall Of Fame.

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En partant de cette idée, que le premier fan qui ose affirmer qu'il n'a pas été au bord de l'éjaculation mentale à chaque fois qu'il a vu la moindre référence à Fallout quelque part me jette un parpaing. Je parle de tous les jeux se déroulant dans un univers post-apocalyptique proche, utilisant un design rétro-futuriste ou un humour trashy. Je parle de S.T.A.L.K.E.R, de Fractal, de tous les JdR inspirés par l'univers, des films, des bouquins ou des web-comics. Je parle de répliques, de discussions, de jeux de mots ou l'on retrouve des termes comme "Pip-boy", "abri 13", "Nuka Cola", "Super Mutants". La série Fallout est morte, mais elle survit dans l'imaginaire grâce à toutes ces références. Alors voila, on peut reprocher à Bethesda d'avoir trop tiré sur la corde en nommant son jeu Fallout "3", faisant croire en une suite fidèle à l'esprit des anciens volets (même si fallait être con pour marcher), on peut disserter des heures sur les tares du jeu en lui même, mais ce qu'on ne peut pas lui enlever, c'est qu'il va être bourré de références à l'univers de Fallout et que, putain, ça fait carrément plaisir. On jubile en voyant un mod d'HL² qui tente de reproduire un bout de l'abri 13, on doit pouvoir apprendre à apprécier un mod d'Oblivion dans la même veine, beaucoup plus vaste et complet.

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25 septembre 2008

Inauguration (qui n'augure rien de bon)

Il est difficile pour un nouveau venu de se faire une place au milieu de la foutue marée visqueuse qu'est le monde du blog à l'heure actuelle. C'est pour cette raison que j'ai mis des siècles avant de finalement me décider à mettre en place ce support (imaginez toute la bile que j'ai pu accumuler entre temps). Mais ce jour béni où l'Internet va pouvoir jouir de ma verve inégalée est enfin arrivé. Vous pouvez pleurer de joie. Bienvenue donc sur Echec Critique, un blog qui comme son nom l'indique à moitié, s'évertuera à réagir à sa façon au monde extérieur en proposant des articles sur l'actualité, les médias (OH THANK YOU CAPTAIN OBVIOUS) et tout ce qui passera par le cerveau vicié de son auteur. En fait il est fort probable que ça parte dans tous les sens et que finalement il n'y ait pas grand chose de critique dans ce blog. Par contre pour les échecs, je m'inquiète pas trop.

Comme cette introduction est pourrie, voici une petite liste pour ceux qui ne sont pas encore partis.

Sur Echec Critique, il y aura :
- des trucs drôles (rare)
- des trucs pas drôles (moins rare)
- du bon Français (rarissime)
- des critiques variées (moins rare)
- des liens inédits (ou pas)
- de bons conseils (ha ha)
- beaucoup de mauvaise foi (alors pas la peine de partir en croisade)
- sans doute des dessins moches et cons
- tout ce qui pourra m'apporter la gloire immense que je mérite

Rien de bien original en fait, merde. On va tenter autrement :

Sur Echec Critique, il n'y aura pas :
- de trucs illégaux (s'il restait encore quelques personnes, ce n'est désormais plus le cas)
- de kikoulol (si si, je le jure)
- de chats et de bébés mignons
- de Carla Bruni
- d'objectivité
- d'émo-kiss
- de pub
- d'EcRiTuRe BiZaRrOiDe LoL
- de photos de moi sous toutes les coutures
- d'interêt, en fait.

Bon bah voila, tout ça pour dire qu'il ne s'agit que d'un blog idiot parmi d'autres sur lequel l'auteur ne fait en réalité que tuer tout le temps qu'il a en trop. Vous perdrez d'ailleurs probablement le votre si vous persistez à vouloir le lire. Malgré tout grâce aux tags stupides que je mettrai dans à peu près tous les articles, je m'assurerai un nombre de visites assez conséquent pour satisfaire mon égo démesuré. Et s'il le faut j'ajouterai moi même des commentaires élogieux sous de fausses identités.

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